> Parler de ses problèmes, s’ouvrir sur les démons qui nous rongent de l’intérieur, demander de l’aide. Il n’y a pas si longtemps, ces étapes vers la guérison de l’âme auraient été perçues comme un signe de faiblesse. Surtout de la part d’un homme, encore plus d’un athlète professionnel. > > Par chance, la société n’est plus là. Comme Carey Price et Jonathan Drouin l’ont fait avant lui, Samuel Girard s’est retiré de l’action à la fin du mois de novembre. Pendant un mois, il a plutôt choisi de traiter des troubles sévères d’anxiété et de dépression qui ont mené à l’abus d’alcool. > > > >De passage au Centre Bell, hier midi, avec ses coéquipiers de l’Avalanche du Colorado, le Robervalois de 25 ans a accepté de s’ouvrir sur ce processus qui l’a amené à rater 20 matchs. > >«J’avais besoin de cette pause-là pour me recentrer sur moi et sur mes valeurs. Ça prend beaucoup de courage, mais je suis content. Je ne m’en allais pas dans la bonne direction», a-t-il indiqué sans rentrer dans les détails. > >«Aujourd’hui, je me sens bien, je me sens soulagé. J’ai un poids de moins sur les épaules, je vis moins d’anxiété», a-t-il poursuivi. > >Le défenseur a eu de bons mots pour sa famille, sa conjointe, ses coéquipiers et les membres de l’organisation qui l’ont appuyé sans retenue dans cette épreuve. > >«C’est certain que ça aide beaucoup. Après deux ou trois jours, je me demandais encore si j’avais fait la bonne chose. Avec tout le monde qui m’a soutenu, ça a rendu ma réflexion plus facile.» > >Ne plus vouloir être ici > >D’ailleurs, tous y ont vu une belle leçon de courage. Drouin, bien placé pour comprendre son coéquipier, s’est assuré de l’appuyer en le textant régulièrement. Quant à son entraîneur, il a souligné sa bravoure, même s’il perdait un élément important de sa brigade défensive. > >«Peu importe ce que vous faites dans la vie, ça prend beaucoup de courage pour admettre que vous avez besoin d’aide. Encore plus quand vous êtes une personnalité publique. Vous vous faites critiquer, que ce soit mérité ou non», a souligné Jared Bednar, l’entraîneur-chef de l’Avalanche. > >Les cas de joueurs qui demandent l’aide du programme de soutien de la LNH sont de plus en plus nombreux. Consciente de cette réalité, l’Association des joueurs de la LNH a lancé, la semaine dernière, un programme afin d’éduquer les athlètes en matière de santé mentale. > >Une initiative applaudie par Girard. > >«C’est une grosse nouvelle. Ça va aider beaucoup de gens. Si on peut sauver une personne dans le monde, ce sera déjà une bonne chose, a indiqué le défenseur. Notre santé mentale, il faut en prendre soin. Car tu peux en arriver à un point où tu ne veux plus être ici.» > >Une inspiration > >Grâce à l’aide qu’il a reçue au cours du mois de décembre, Girard semble être retombé solidement sur ses pattes. > >«Je comprends plus la vie. Avant, je pensais que tu ne parlais pas de tes problèmes. J’ai toujours pensé qu’il fallait que je contrôle ça par moi-même», a-t-il mentionné. > >Sur la patinoire, son retour se passe également bien. Il a disputé les sept derniers matchs de l’Avalanche, retrouvant lentement les tâches dont il s’acquittait auparavant. > >«Je le sens dans un excellent état d’esprit. Il est heureux, en santé et il savoure la *game* et ses coéquipiers de nouveau. On le sent très en confiance. Il joue très bien», a assuré Bednar. > >«L’histoire de G a été une inspiration pour tout le monde», a-t-il ajouté. > >Et, souhaitons-le, pas seulement pour le monde du hockey.
PointlessPooch
Umm…what?
porkchopespresso
On est très heureux pour lui
cam_huskers
Great read. Asking for help is the hardest thing an addict can do. You are baring your most obvious and biggest weakness, and opening yourself for criticisms and questions from those closest to you.
It’s terrifying but once you’re on the other side, nothing beats it.
So happy for Sammy and double stoked to have him back on the ice.
John__47
Context:
Avalanche had optional practice at montreal molson arena this afternoon after flying in from toronto. They play monday evening
Girard took part, then hung around and spoke with quebec journalists
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> Parler de ses problèmes, s’ouvrir sur les démons qui nous rongent de l’intérieur, demander de l’aide. Il n’y a pas si longtemps, ces étapes vers la guérison de l’âme auraient été perçues comme un signe de faiblesse. Surtout de la part d’un homme, encore plus d’un athlète professionnel.
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> Par chance, la société n’est plus là. Comme Carey Price et Jonathan Drouin l’ont fait avant lui, Samuel Girard s’est retiré de l’action à la fin du mois de novembre. Pendant un mois, il a plutôt choisi de traiter des troubles sévères d’anxiété et de dépression qui ont mené à l’abus d’alcool.
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>De passage au Centre Bell, hier midi, avec ses coéquipiers de l’Avalanche du Colorado, le Robervalois de 25 ans a accepté de s’ouvrir sur ce processus qui l’a amené à rater 20 matchs.
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>«J’avais besoin de cette pause-là pour me recentrer sur moi et sur mes valeurs. Ça prend beaucoup de courage, mais je suis content. Je ne m’en allais pas dans la bonne direction», a-t-il indiqué sans rentrer dans les détails.
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>«Aujourd’hui, je me sens bien, je me sens soulagé. J’ai un poids de moins sur les épaules, je vis moins d’anxiété», a-t-il poursuivi.
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>Le défenseur a eu de bons mots pour sa famille, sa conjointe, ses coéquipiers et les membres de l’organisation qui l’ont appuyé sans retenue dans cette épreuve.
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>«C’est certain que ça aide beaucoup. Après deux ou trois jours, je me demandais encore si j’avais fait la bonne chose. Avec tout le monde qui m’a soutenu, ça a rendu ma réflexion plus facile.»
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>Ne plus vouloir être ici
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>D’ailleurs, tous y ont vu une belle leçon de courage. Drouin, bien placé pour comprendre son coéquipier, s’est assuré de l’appuyer en le textant régulièrement. Quant à son entraîneur, il a souligné sa bravoure, même s’il perdait un élément important de sa brigade défensive.
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>«Peu importe ce que vous faites dans la vie, ça prend beaucoup de courage pour admettre que vous avez besoin d’aide. Encore plus quand vous êtes une personnalité publique. Vous vous faites critiquer, que ce soit mérité ou non», a souligné Jared Bednar, l’entraîneur-chef de l’Avalanche.
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>Les cas de joueurs qui demandent l’aide du programme de soutien de la LNH sont de plus en plus nombreux. Consciente de cette réalité, l’Association des joueurs de la LNH a lancé, la semaine dernière, un programme afin d’éduquer les athlètes en matière de santé mentale.
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>Une initiative applaudie par Girard.
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>«C’est une grosse nouvelle. Ça va aider beaucoup de gens. Si on peut sauver une personne dans le monde, ce sera déjà une bonne chose, a indiqué le défenseur. Notre santé mentale, il faut en prendre soin. Car tu peux en arriver à un point où tu ne veux plus être ici.»
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>Une inspiration
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>Grâce à l’aide qu’il a reçue au cours du mois de décembre, Girard semble être retombé solidement sur ses pattes.
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>«Je comprends plus la vie. Avant, je pensais que tu ne parlais pas de tes problèmes. J’ai toujours pensé qu’il fallait que je contrôle ça par moi-même», a-t-il mentionné.
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>Sur la patinoire, son retour se passe également bien. Il a disputé les sept derniers matchs de l’Avalanche, retrouvant lentement les tâches dont il s’acquittait auparavant.
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>«Je le sens dans un excellent état d’esprit. Il est heureux, en santé et il savoure la *game* et ses coéquipiers de nouveau. On le sent très en confiance. Il joue très bien», a assuré Bednar.
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>«L’histoire de G a été une inspiration pour tout le monde», a-t-il ajouté.
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>Et, souhaitons-le, pas seulement pour le monde du hockey.
Umm…what?
On est très heureux pour lui
Great read. Asking for help is the hardest thing an addict can do. You are baring your most obvious and biggest weakness, and opening yourself for criticisms and questions from those closest to you.
It’s terrifying but once you’re on the other side, nothing beats it.
So happy for Sammy and double stoked to have him back on the ice.
Context:
Avalanche had optional practice at montreal molson arena this afternoon after flying in from toronto. They play monday evening
Girard took part, then hung around and spoke with quebec journalists